parfois le nuage de ma complexion
s’effiloche
ingambe
tout à la volonté de se perdre dans les nuées :
il n’est pas rare alors que je me fasse attaquer de toute part
tant l’occasion est belle dans le poulailler
d’occire la bête amoindrie
où s’arrête le territoire ? pourrais-je un jour me pétrifier à force de m’être caparaçonné ?
à l’ordinaire de-ci de-là
indolent
là où me pousse le vent
ni stratus ni cumulonimbus !
les chaussures ne se remplissent d’aucune obole
la chair a déserté le pied
c’est à se demander comment flamberge le corps
plus rarement, on ne saurait se l’expliquer
les mille et une particules de l’édifice pavoisent à l’unisson,
pépient, font un tintamarre à tout rompre :
impérieux le temps d’y penser
…
a-t-on déjà vu des nuages parfaitement ronds ?
mardi 26 septembre 2023
Inscription à :
Articles (Atom)