un livre
s’éparpille piéça
en
copies de lui-même
pour
être lu par une personne à la fois ;
sur
Internet (nonobstant les sauvegardes
continues
des serveurs) un texte sera montré
en un seul
lieu pour des milliards d’œil-œil-œil agglomérés
la synchronisation des cerveaux comme prérequis à
la manipulation
&
redevient le livre-meuble du Nom de la Rose
sans
frontières, libres, non traçables, les livres sont appelés -puisque migrateurs-
à disparaitre et avec eux les oiseleurs !
de loin, les lecteurs ressemblent à des effarés
déplumant un volatile